lundi 21 avril 2014

Je suis un roman noir



Je suis un roman noir, A.D.G

Éditions Gallimard, série noire

143 pages

Résumé :

J'ai d'abord cru que ma profession de fabricant de polars me flanquait des hallucinations. Ma garce de femme que je rencontre inopinément chez un vieux politicard vicelard. Des meurtres qui me paraissent gratuits, et qu'on me colle sur le dos. Est-ce que je vis ou est-ce que je rêve un roman de mon imagination ? Et quand j'ai compris, enfin, que je portais le chapeau pour une histoire de chantage politico-truandesque, il était presque trop tard.

Mon avis :

Jérôme Losset est un écrivain de polar qui voit sa vie basculer le jour de Noël, où il décide de fuir sa femme qu'il méprise tant en se rendant à Paris. C'est ainsi qu'il fera la rencontre d'un homme qui se trouve être un retraité politique. A partir de là, des meurtres seront commis et il en portera le chapeau, à son grand désespoir.
Qui est ce retraité ? Que veut-il ? Tel est la question !

Jérôme est un personnage sans cœur, dédaigneux, auquel l'on a du mal à s'attacher. Même si je n'ai pas aimé ce personnage, il est malgré tout bien construit.
Quant à sa femme, Christina Losset, le lecteur peut facilement avoir pitié d'elle même sans la connaître. Elle pointe rarement le bout de son nez mais elle y apparaît comme une victime de la méchanceté gratuite de Jérôme bien qu'elle ait ses fautes.
Le commissaire Marion m'a légèrement perturbé ou plutôt son prénom m'a perturbé. J'associai le prénom de Marion a une femme mais c'est un homme qui se cache derrière ce prénom. Je saurai maintenant que c'est un prénom mixte.

L'intrigue est bien mais il n'y a que très peu de suspense puisque nous imaginons aisément la suite des évènements lorsque l'on a lu le résumé.

Pour ce qui est de la plume de l'auteur, je dirai qu'elle est sympathique mais spécial. Il utilise un langage populaire et c'est peu commun ou c'est que je ne lis pas de roman d'autre auteur utilisant ce langage. En tout cas, j'ai apprécié l'utilisation de son vocabulaire : ouatère, larfeuil, saligaud, schlinguer... et puis j'ai dû ouvrir le dictionnaire pour certain mot comme drouille, arsouille, moufter... Je suis contente, je me coucherai moins bête !
De plus, il a une façon très française d'écrire certain mot : Sandouiche, ouisquie, interviouve. Cela m'a fait sourire plus d'une fois.

Bref, son roman est une bonne distraction et il à l'avantage d'être court.  

Citation : 
"Edgard arrive juste à ce moment et brandit son rasoir d'un geste triomphant, heureux qu'un professionnel estime à sa juste valeur ses mérites sectionneurs." page 119

samedi 19 avril 2014

Harry Potter et les Reliques de la Mort, tome 7



Harry Potter et les Reliques de la Mort, J.K Rowling

Éditions Gallimard

809 pages

Résumé :

Cette année, Harry a dix-sept ans et ne retourne pas à Poudlard. Avec Ron et Hermione, il se consacre à la dernière mission confiée par Dumbledore. Mais le Seigneur des Ténèbres règne en maître. Traqués, les trois fidèles amis sont contraints et la clandestinité. D'épreuves en révélations, le courage les choix et les sacrifices de Harry seront déterminants dans la lutte contre les forces du Mal. Avec le dénouement de l'héroïque histoire de Harry Potter, J.K. Rowling signe un chef-d'œuvre d'une grande humanité et d'une maîtrise incomparable.

Mon avis :

Dans ce dernier et ultime tome, on retrouve Harry, Ron et Hermione qui cette année ne mettront pas les pieds dans le Poudlard Express puisqu'ils prévoient de faire l'école buissonnière. Non pas qu'ils veulent se cacher de Tom Jedusor mais plutôt qu'ils veulent continuer la quête que Dumbledore leur avait confié l'année passée. Et oui, cet opus est basé sur la recherche des Horcruxes qu'a créé le Seigneur des Ténèbres pour se rendre invincible.

C'est dans ce tome que l'on en apprend plus sur le passé de Dumbledore. Le lecteur connaissait ses qualités, maintenant, il connait ses défauts.
De même, nous découvrons également certaines vérités sur l'enfant, l’adolescent, l'adulte et mangemort qu'était Severus Rogue.
Ces passages étaient plaisant à lire.
J'ai tout aussi apprécié les voyages que font Harry, Ron et Hermione pour tenter de découvrir les Horcruxes. Ce serait quand même classe si l'on pouvait parcourir le monde à coup de transplanage.
De plus, ce livre m'aura chamboulé plus d'une fois avec tout les sacrifices fait pour lutter contre Lord Voldemort. 

Bref, c'est dur de lire ou de relire le dernier tome d'Harry Potter et ce dire que c'est bientôt la fin. Maintenant, le monde magique cessera de bercer mes nuits, c'est bien triste mais comme on dit, toute bonne chose à une fin. Donc, merci à Madame Rowling de m'avoir fait rêver durant ces sept tomes.

samedi 12 avril 2014

Central Park



Central Park, Guillaume Musso

Éditions XO

392 pages

Résumé :

New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.

Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.

Impossible ? Et Pourtant...

Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence...

Mon avis :

Central Park est un bon Musso. On entre très rapidement au cœur du sujet apprenant que nos deux héros, Alice et Gabriel, sont attaché l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Je n'ai pas tellement accroché au personnage d'Alice sans pour autant la détester. J'ai juste eu un petit soucis avec sa personnalité : elle fonce tête baissée sans se soucier des conséquences, elle est trop sûre d'elle... Par contre, Gabriel était un mystère. J'ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage et cela m'a plu !

L'intrigue en elle-même est très bonne avec un bon rythme. On tourne les pages sans s'en rendre compte. De plus, l'auteur à bien su me surprendre. J'ai imaginé beaucoup de chose mais je ne m'attendais pas au final que Musso nous a livré. Je tire mon chapeau !

Quant au décors, il est parfaitement bien planté, comme toujours. Je me suis cru à New York à côté d'Alice et de Gabriel, c'était plaisant.

Bref, je ne regrette pas cette lecture et d'ailleurs, je vous la conseille !
Bonne lecture à ceux qui le liront ;)

mercredi 9 avril 2014

Le Premier jour



Le Premier jour, Marc Lévy

Éditions Pocket

512 pages

Résumé :

Un étrange objet trouvé dans un volcan éteint va révolutionner tout ce qu’on croit savoir de la naissance du monde. Il est astrophysicien, elle est archéologue. Ensemble, ils vont vivre une aventure qui va changer le cours de leur vie et de la nôtre.

Mon avis :

Le résumé du Premier jour m'a attiré. "Un étrange objet [...] va révolutionner tout ce qu'on croit savoir de la naissance du monde." C'est très mystérieux et ça me plait.

Les personnages !
Keira, l'archéologue, n'est pas assez abouti à mon goût pourtant c'est l'un des personnages le plus approfondi. C'est contradictoire, je l'admets. J'ai l'impression qu'il lui manque un petit quelque chose. Je l'ai trouvé instable, comme si l'auteur ne savait pas trop comment développer la personnalité de Keira. Par conséquent, je ne me suis pas vraiment attaché à elle. Mais ce n'est qu'un détail.
A l'opposé, Adrian, l'astrophysicien, est un personnage bien construit et que j'ai apprécié. Et de même pour les personnages secondaires.

Quant à l'intrigue, elle est bonne et j'ai toujours eu envie de tourner les pages pour en apprendre plus sur le fameux objet. Par contre, les nombreux voyages m'ont légèrement déplut. Ils voyagent en un claquement de doigt et c'est irréalisable à moins d'avoir des moyens financiers le permettant ce qui n'était manifestement pas leur cas.

Le style simpliste de l'auteur permet une lecture rapide sans se prendre la tête et parfois, ça fait du bien.

Dans l'ensemble, le roman est une bonne lecture malgré les deux/trois choses qui m'ont déplut et j'ai hâte de lire la suite : La Première nuit.

mardi 8 avril 2014

Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, tome 6



Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé, J.K Rowling

Éditions Gallimard

715 pages

Résumé :

Dans un monde de plus en plus inquiétant, Harry se prépare à retrouver Ron et Hermione. Bientôt, ce sera la rentrée à Poudlard, avec les autres étudiants de sixième année. Mais pourquoi Dumbledore vient-il en personne chercher Harry chez les Dursley ?

Mon avis :
 
Nouveau roman, nouvel avis mais par où commencer ?

Je vais commencer par dire que c'est excellent tome.
L'auteure laisse planer quelques mystères. Qu'est-il arrivé à la main noirâtre de Dumbledore ? Pourquoi Dumbledore s'absente t-il régulièrement du château ? Qui est le Prince de Sang-Mêlé ? Etc. Toutes ces questions m'ont donné envie de continuer la lecture même si je connaissais la réponse à la plupart de mes questions.

Et puis c'est dans ce tome qu'une nouvelle notion apparait et que j'adore : celle des Horcruxes.
Je pense qu'il est inutile de l'expliquer, tous le monde la connait et si ce n'est pas le cas, je vous laisserais la découvrir par vous même en lisant le tome.

Je n'ai pas été triste par la fin du tome contrairement à ma première lecture mais c'est parce que j'étais déjà préparée psychologiquement à affronter la bien triste nouvelle.
Je me souviens que lors de ma première lecture, mon père m'avait remonter le moral en me faisant part de certaines de ses hypothèses quant à la mauvaise nouvelle. Merci papa !
Bref, un tome émouvant.

A la fin du tome, Rowling nous parle d'un certain R.A.B. Mais qui est-ce ? Je ne m'en souviens absolument et Harry, Ron et Hermione n'ont pas pu éclairer ma lanterne vu qu'eux non plus ne le connaissent pas.
Donc vivement que je me replonge dans le prochain tome pour avoir la réponse.

Au final, c'est un super tome, comme d'habitude !

vendredi 28 février 2014

Harry Potter et l'Ordre du Phénix, tome 5



Harry Potter et l'Ordre du Phénix, J.K Rowling

Éditions Gallimard

975 pages

Résumé :

A quinze ans, Harry s'apprête à entrer en cinquième année à Poudlard. Et s'il est heureux de retrouver le monde des sorciers, il n'a jamais été aussi anxieux. L'adolescence, la perspective des examens importants en fin d'année et ces étranges cauchemars... Car Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est de retour et, plus que jamais, Harry sent peser sur lui une terrible menace. Une menace que le ministère de la Magie ne semble pas prendre au sérieux, contrairement à Dumbledore. Poudlard devient alors le terrain d'une véritable lutte de pouvoir. La résistance s'organise autour de Harry qui va devoir compter sur le courage et la fidélité de ses amis de toujours..

Mon avis :

La fin du précédent tome marque la renaissance du Seigneur des Ténèbres. On s'attend donc à un cinquième tome plus sombre que les précédents. Et en effet, cela se confirme dès les premiers chapitres notamment avec la venue de détraqueurs chez les moldus qui aura certaines conséquences pour Harry : l'utilisation de magie en dehors de Poudlard, ce qui engendra sa possible expulsion de l'école.

Comme dans chaque tome, des nouveaux personnages font leur apparition : des bons et des mauvais. L'adorable cousine de Sirius et la peste d'Ombrage. De plus, d'autres y sont plus développé. C'est le cas de Neville Londubat ou encore de Luna Lovegood. Et pour ma part, je pense que ce n'est qu'une bonne chose que Rowling approfondisse ses personnages secondaires.
Dans Harry Potter et la Coupe de Feu, nous apprenions que les adolescents commençaient à éprouver des sentiments les uns envers les autres mais ici, les premiers pas se font réellement. En effet, Ginny sort avec un mec de Poufsouffle, Harry et Cho commencent à se fréquenter, les disputes incessantes de Ron et d'Hermione qui en disent long continue, etc. C'est amusant et sympathique de les voir grandir.
Par contre, dans cet opus, Harry est rebelle. Il se met très facilement en colère, tout comme Mrs Weasley. C'est compréhensible, le retour de Vous-Savez-Qui doit être assez dur à vivre psychologiquement mais parfois, c'est pénible.

L'histoire continue à se complexifier. Et c'est tellement appréciable et excitant d'en apprendre plus sur Harry, Lord Voldemort et d'autres personnages que je suis triste de refermer le bouquin. Cela dit, cette fois, je ne suis pas obligée d'attendre deux ans pour lire la suite.

En bref, un tome qui supporte moins la relecture que les autres mais qui n'en reste pas moins excellent.

mardi 11 février 2014

Harry Potter et la Coupe de Feu, tome 4



Harry Potter et la Coupe de Feu, J.K Rowling

Editions Gallimard

651 pages

Résumé :

Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d'un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit... Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu'il ait jamais eu à affronter. Dans ce quatrième tome bouleversant, drôle, fascinant, qui révèle la richesse des enjeux en cours, Harry Potter doit faire face et relever d'immenses défis.

Mon avis :

Un quatrième tome pour une quatrième année à Poudlard.
Cette nouvelle année sera un peu différente des précédentes. Je m'explique : en plus des vacances chez les Dursley et des cours à Poudlard, nous assisterons à la coupe du monde de Quidditch ce qui permet au lecteur de "participer" à un camping façon sorcier. De même, le tournois des trois sorciers se déroulera à Poudlard et fera venir des élèves de Durmstrang, l'école de sorcellerie Bulgare et de Beauxbâtons, l'école française.

Je ne suis pas très fan du sport en général donc je m'attendais à ce que la relecture du match de Quidditch soit pénible. Finalement, c'est avec grand plaisir que j'ai pu suivre le match qui oppose la Bulgarie et l'Irlande. Il faut dire que les mascottes - Farfadets et Vélanes - ont rendu les choses agréables.

Parlons du tournois des trois sorciers. C'est là, une très bonne idée pour mettre un peu de peps à cette nouvelle année scolaire. Ce tournois comprend trois champions de trois écoles différentes - Durmstrang, Beauxbâtons et bien évidement Poudlard - qui devront effectuer trois tâches. Je pense que je ne surprendrai personne si je dis que Harry fera partie d'un des champions.
Tout au long de l'année, Harry devra donc se concentrer sur ses tâches mais il sera bien évidement aidé par ses fidèles amis, Ron et Hermione.

Dans ce quatrième tome, l'auteur a fait évoluer ses personnages en les confrontant aux petits soucis d'adolescent pour les plus jeunes. Des sentiments amoureux commencent à se développer - Ron et Hermione par exemple - tout comme la jalousie - Ron envers Harry - mais également des opinions politiques avec la SALE. En somme, le lecteur est témoin de l'évolution des personnages ce qui lui permet de s'attacher à eux.

Ce tome est marqué par le retour de Vous-Savez-Qui et ses partisans, les mangemorts. Il devient donc plus sombre et annonce la couleur pour la suite des aventures du jeune sorcier qui vont en se complexifiant.
Malgré ce côté plus noir, l'auteur n'oublie pas d'y mettre une pointe d'humour. Je cite : “Tout le monde sait parler troll, dit Fred d'un air dédaigneux, il suffit de grogner en montrant du doigt.” Je pourrais vous en citer d'autre mais je préfère vous laissez découvrir.

Pour conclure, je ne peux rien dire d'autre mis à part que c'est un super tome.

vendredi 31 janvier 2014

Après la fin



Après la fin, Barbara Abel

Editions Fleuve Noir

332 pages

Résumé :

Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux… Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… Si Milo n’était pas leur fils adoptif. Si Milo n’était pas le fils de leur ancien voisin David qui s’est suicidé dans sa propre maison. Si Milo n’était pas le meilleur ami de Maxime, leur fils, décédé brutalement à l’âge de 7 ans. Si Milo n’avait pas hérité de la maison de son père dans laquelle vit désormais la nouvelle famille recomposée. Et si une nouvelle voisine n’était pas venue s’installer précisément dans leur ancienne maison, de l’autre côté de la haie, avec un petit garçon de 7 ans… La fin de Derrière la haine nous a tous bouleversés. Barbara Abel n’en reste pas là. Que deviennent Tiphaine, Sylvain et Milo, ces trois personnages qui ont vécu l’horreur et qui ont inconsciemment choisi de s’imposer l’enfer quotidien en restant dans une maison qui a abrité tant de drames ? Et juste à côté d’une autre maison qui, dès qu’ils en rouvriront la porte, laissera ressortir tous les fantômes du passé ?

Mon avis :

Ce livre est la suite de Derrière la haine. Le lecteur retrouve donc une famille reconstituée composée de Sylvain, Typhaine et Milo huit après le drame, les "évènements" comme le nomme à plusieurs reprises Barbara Abel. Ainsi, nous découvrons comment ils s'en sont sorti, ce qu'il est advenu d'eux.

Pour commencer, je ne m'attendais pas à une suite de Derrière la haine puisque la fin nous a donné tous les éléments nécessaires pour nous satisfaire. Enfin, personnellement, je ne me suis posée aucune question après avoir refermé le bouquin. Cependant, au moment où j'ai appris que B. Abel sortait une suite, je me suis plutôt réjouis. Pourquoi pas ? Est ce que ce second opus donnerai le même effet que le premier ? Eh bien, oui ! Après la fin est à la hauteur de ce que j'attendais de lui bien qu'un peu lent à démarrer.
Bref, l'intrigue est bonne et bien mise en scène.

Ensuite, les personnages sont bien développé. Attachant, détestable, intriguant, ils ont tous un petit quelque chose qui ne nous laisse pas indifférent.

Pour finir, j'apprécie beaucoup le style de l'auteur, simple et agréable à lire. De même, j'aime le fait que les chapitres soient court. Lorsque je souhaite faire une pause dans ma lecture, je souhaite le faire à la fin d'un chapitre ce qui peut être dur à faire lorsque les chapitres sont long. Ici, ce n'est pas le cas, au contraire, je me dis encore un chapitre et puis un deuxième, un troisième...

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment durant cette lecture. Et je ne regrette pas ce prolongement malgré le fait que Derrière la haine se suffise à lui même.

mercredi 29 janvier 2014

Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les Refuges de pierre



Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les Refuges de pierre, Jean M Auel

Éditions Presse de la Cité

647 pages

Résumé :

Passé la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du "clan de l'ours" ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée. "Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon." Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens insouciants et aventureux. L'un d'eux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus.

Mon avis : 

C'est dans ce cinquième tome, Les Refuges de pierre, qu'Ayla fait la connaissance du peuple de Jondalar.
Une rencontre tant attendue qui suit la même démarche que les précédentes rencontres : Ayla se fait tout de suite accepter par le peuple qui la vénère, admire son grand pouvoir... ce qui n'empêche pas quelques rares personnes de la détester et/ou d'être contre son acceptation.
Auel ne suit pas le même schéma qu'avec les rencontres entre son héroïne et les autres, elle le suit à tous les coups. Si l'on prend l'exemple de Loup : les gens sont (presque) systématiquement effrayé - ce que je comprends - par ce carnassier, donc Ayla les rassurent, leur demande de tendre la main pour que Loup la renifle et leur propose de gratter Loup derrière les oreilles puisqu'il adore ça. (page 404). En trois mot, du déjà vu.

Je dirais que l'auteure est abonnée aux répétitions. D'ailleurs, je me demande, selon elle, quel peut être un critère de qualité d'un roman. L'épaisseur d'un livre quitte rabâcher les deux tiers du temps ? Non, mais faut qu'on m'explique parce que là, je ne comprends pas.

Voici quelques exemples :
-Jondalar raconte sa première rencontre avec des Têtes Plates où il avait dû partager son poisson avec eux lors de la pêche.
-De nombreuses démonstrations de l'utilisation de la fameuse pierre à feu.
-Auel explique pour la énième fois le langage qu'Ayla à créé pour communiquer avec ses chevaux et qu'elle est la seule à comprendre. De même, elle nous répète comment Ayla à eu l'idée de d'adopter, d'éduquer, de monter sur le dos de Whinney...

Tout ça pour dire que l'auteure n'est probablement pas faite pour écrire des sagas. Bon, c'est vrai que je ne peux pas me permettre de juger surtout sur une seule saga.

Passons aux points positifs. Ah, parce qu'il y en a ?! Eh bien, oui, on en note quelques uns. C'est le cas de la découverte d'une nouvelle grotte décrite comme une merveille. C'était plutôt excitant sauf qu'il ne s'est rien passé avec celle-ci.
De même, on observe que les habitations des Zélandonii sont différentes de celles visitées auparavant. C'est très intéressant, cependant je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ces descriptions comme toutes les nouvelles descriptions dans la mesure où le roman est trop pesant en général.

En définitive, ce roman est trop long, trop détaillé, fastidieux à lire et il n'y a pas vraiment d'action.

Je tiens à remercier Parthenia pour cette lecture commune. Sans cela, je ne serais certainement pas allée jusqu'au bout.

vendredi 24 janvier 2014

L'Appel du Coucou



L'Appel du Coucou, Robert Galbraith

Editions Grasset

576 pages

Résumé :

Une nuit d'hiver, dans un quartier chic de Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée. Suicide. Affaire classée. Jusqu'au jour où l'avocat John Briscow, frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike.

Strike est au bout du rouleau : ex-lieutenant dans l'armée, il a perdu une jambe en Afghanistan, sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée un naufrage. Aidé par une jeune recrue intérimaire virtuose de l'Internet, Strike est chargé d'enquêter sur la mort de Lula.

De boîtes de nuit branchées en hôtels pour rock-stars assaillies par les paparazzi, en passant par un centre de désintoxication et le manoir où se meurt la mère adoptive de Lula, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode, dont les reflets chatoyants dissimulent un gouffre de secrets, de trahisons, de manoeuvres inspirées par la vengeance.

Mon avis :

Lula Landry est une célèbre mannequin retrouve morte au bas de son immeuble. Ainsi, une enquête est mené et aboutit à un suicide. Cependant, John Bristow - frère de Lula Landry et avocat très coté - n'y croit pas. Il va donc embaucher un détective privé, Cormoran Strike.

Ce polar est le premier roman de Robert Galbraith ou du moins, le premier roman de J.K Rowling dans ce genre.

L'intrigue est bonne bien que classique : un suicide qui se révèle être un meurtre. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce roman de qualité.
Les personnages sont attachant, et on a toujours envie d'en apprendre plus sur eux, notamment sur Cormoran ou encore sa secrétaire Robin. De même, j'ai eu une impression de proximité envers ces derniers, ce qui m'a permis d'avoir le sentiment d'être à leur côté lors de leur visite de la ville de Londres. Cet effet est également dû à la réussite de la description des lieux.

Quant au coupable, à aucun moment je ne l'ai soupçonné : il me paraissait inconcevable que le meurtrier soit celui-ci mais grâce aux explications de l'auteur, tout prend un sens et ce qui était illogique devient logique.

Contrairement à Une Place à Prendre qui a été une lecture fastidieuse, L'appel du Coucou, elle, a été une lecture agréable. Ce roman se lit bien et facilement, sans prise de tête.
Bien que ce polar soit très bon, ce n'est pas le meilleur que j'ai pu lire dans le genre :il est un peu lent. Cela dit, pour un premier policier, l'auteur s'en sort très bien.

En bref, ce fut une bonne lecture !

samedi 18 janvier 2014

Barbe bleue



Barbe bleue, Amélie Nothomb

Editions Albin Michel 

170 pages

Résumé :

« La colocataire est la femme idéale. »

Mon avis :

C'est la première lecture d'un Nothomb. Ce que j'en pense ? A vrai dire, pas grand chose.
J'adore le conte Barbe Bleue de Charles Perrault mais la réadaptation d'Amélie Nothomb ne m'a pas aussi satisfaite que ça.

Don Elemirio Nibal y Milcar y joue le rôle de Barbe Bleue et Saturnine Puissant, celui de la nouvelle colocataire de Don Elemirio.

Les deux protagonistes ne m'ont pas si convaincu. Ils avaient tendance à être plutôt agaçant. Cette opinion vient certainement du fait que le roman se base essentiellement sur un dialogue entre les deux personnages et qu'il manque de description pour me faire entrer dans le roman. En effet, j'ai l'impression que l'auteure me tient à l'écart par la rareté de la description.

Cela dit, le récit se lit vite et reste agréable à lire.

En conclusion, je suis un peu déçu par ce livre puisqu'on m'a toujours donner des avis très positifs sur les livres de Nothomb en général.
Peut-être bien que je relirais un de ses livres. Maintenant que je sais à quoi m'attendre, je ne serai probablement pas déçu.