vendredi 31 janvier 2014

Après la fin



Après la fin, Barbara Abel

Editions Fleuve Noir

332 pages

Résumé :

Tiphaine et Sylvain vivent ensemble depuis presque 20 ans. Ils ont connu des moments merveilleux et ont surmonté main dans la main des épreuves difficiles. Comme tant d’autres époux… Aujourd’hui leur couple bat de l’aile et élever Milo, leur fils de 15 ans, n’est pas une partie de plaisir. Une situation qui pourrait être très classique… Si Milo n’était pas leur fils adoptif. Si Milo n’était pas le fils de leur ancien voisin David qui s’est suicidé dans sa propre maison. Si Milo n’était pas le meilleur ami de Maxime, leur fils, décédé brutalement à l’âge de 7 ans. Si Milo n’avait pas hérité de la maison de son père dans laquelle vit désormais la nouvelle famille recomposée. Et si une nouvelle voisine n’était pas venue s’installer précisément dans leur ancienne maison, de l’autre côté de la haie, avec un petit garçon de 7 ans… La fin de Derrière la haine nous a tous bouleversés. Barbara Abel n’en reste pas là. Que deviennent Tiphaine, Sylvain et Milo, ces trois personnages qui ont vécu l’horreur et qui ont inconsciemment choisi de s’imposer l’enfer quotidien en restant dans une maison qui a abrité tant de drames ? Et juste à côté d’une autre maison qui, dès qu’ils en rouvriront la porte, laissera ressortir tous les fantômes du passé ?

Mon avis :

Ce livre est la suite de Derrière la haine. Le lecteur retrouve donc une famille reconstituée composée de Sylvain, Typhaine et Milo huit après le drame, les "évènements" comme le nomme à plusieurs reprises Barbara Abel. Ainsi, nous découvrons comment ils s'en sont sorti, ce qu'il est advenu d'eux.

Pour commencer, je ne m'attendais pas à une suite de Derrière la haine puisque la fin nous a donné tous les éléments nécessaires pour nous satisfaire. Enfin, personnellement, je ne me suis posée aucune question après avoir refermé le bouquin. Cependant, au moment où j'ai appris que B. Abel sortait une suite, je me suis plutôt réjouis. Pourquoi pas ? Est ce que ce second opus donnerai le même effet que le premier ? Eh bien, oui ! Après la fin est à la hauteur de ce que j'attendais de lui bien qu'un peu lent à démarrer.
Bref, l'intrigue est bonne et bien mise en scène.

Ensuite, les personnages sont bien développé. Attachant, détestable, intriguant, ils ont tous un petit quelque chose qui ne nous laisse pas indifférent.

Pour finir, j'apprécie beaucoup le style de l'auteur, simple et agréable à lire. De même, j'aime le fait que les chapitres soient court. Lorsque je souhaite faire une pause dans ma lecture, je souhaite le faire à la fin d'un chapitre ce qui peut être dur à faire lorsque les chapitres sont long. Ici, ce n'est pas le cas, au contraire, je me dis encore un chapitre et puis un deuxième, un troisième...

Pour conclure, j'ai passé un agréable moment durant cette lecture. Et je ne regrette pas ce prolongement malgré le fait que Derrière la haine se suffise à lui même.

mercredi 29 janvier 2014

Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les Refuges de pierre



Les Enfants de la Terre, tome 5 : Les Refuges de pierre, Jean M Auel

Éditions Presse de la Cité

647 pages

Résumé :

Passé la surprise et l'émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu'ils ont recueillie, les hommes du "clan de l'ours" ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu'elle prétend chasser comme les hommes, parce qu'elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d'eux, parce qu'elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée. "Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon." Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens insouciants et aventureux. L'un d'eux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus.

Mon avis : 

C'est dans ce cinquième tome, Les Refuges de pierre, qu'Ayla fait la connaissance du peuple de Jondalar.
Une rencontre tant attendue qui suit la même démarche que les précédentes rencontres : Ayla se fait tout de suite accepter par le peuple qui la vénère, admire son grand pouvoir... ce qui n'empêche pas quelques rares personnes de la détester et/ou d'être contre son acceptation.
Auel ne suit pas le même schéma qu'avec les rencontres entre son héroïne et les autres, elle le suit à tous les coups. Si l'on prend l'exemple de Loup : les gens sont (presque) systématiquement effrayé - ce que je comprends - par ce carnassier, donc Ayla les rassurent, leur demande de tendre la main pour que Loup la renifle et leur propose de gratter Loup derrière les oreilles puisqu'il adore ça. (page 404). En trois mot, du déjà vu.

Je dirais que l'auteure est abonnée aux répétitions. D'ailleurs, je me demande, selon elle, quel peut être un critère de qualité d'un roman. L'épaisseur d'un livre quitte rabâcher les deux tiers du temps ? Non, mais faut qu'on m'explique parce que là, je ne comprends pas.

Voici quelques exemples :
-Jondalar raconte sa première rencontre avec des Têtes Plates où il avait dû partager son poisson avec eux lors de la pêche.
-De nombreuses démonstrations de l'utilisation de la fameuse pierre à feu.
-Auel explique pour la énième fois le langage qu'Ayla à créé pour communiquer avec ses chevaux et qu'elle est la seule à comprendre. De même, elle nous répète comment Ayla à eu l'idée de d'adopter, d'éduquer, de monter sur le dos de Whinney...

Tout ça pour dire que l'auteure n'est probablement pas faite pour écrire des sagas. Bon, c'est vrai que je ne peux pas me permettre de juger surtout sur une seule saga.

Passons aux points positifs. Ah, parce qu'il y en a ?! Eh bien, oui, on en note quelques uns. C'est le cas de la découverte d'une nouvelle grotte décrite comme une merveille. C'était plutôt excitant sauf qu'il ne s'est rien passé avec celle-ci.
De même, on observe que les habitations des Zélandonii sont différentes de celles visitées auparavant. C'est très intéressant, cependant je n'ai pas pris beaucoup de plaisir à lire ces descriptions comme toutes les nouvelles descriptions dans la mesure où le roman est trop pesant en général.

En définitive, ce roman est trop long, trop détaillé, fastidieux à lire et il n'y a pas vraiment d'action.

Je tiens à remercier Parthenia pour cette lecture commune. Sans cela, je ne serais certainement pas allée jusqu'au bout.

vendredi 24 janvier 2014

L'Appel du Coucou



L'Appel du Coucou, Robert Galbraith

Editions Grasset

576 pages

Résumé :

Une nuit d'hiver, dans un quartier chic de Londres, le célèbre mannequin Lula Landry est trouvée morte, défenestrée. Suicide. Affaire classée. Jusqu'au jour où l'avocat John Briscow, frère de la victime, frappe à la porte du détective privé Cormoran Strike.

Strike est au bout du rouleau : ex-lieutenant dans l'armée, il a perdu une jambe en Afghanistan, sa carrière de détective est au point mort et sa vie privée un naufrage. Aidé par une jeune recrue intérimaire virtuose de l'Internet, Strike est chargé d'enquêter sur la mort de Lula.

De boîtes de nuit branchées en hôtels pour rock-stars assaillies par les paparazzi, en passant par un centre de désintoxication et le manoir où se meurt la mère adoptive de Lula, Strike va passer de l'autre côté du miroir glamour de la mode, dont les reflets chatoyants dissimulent un gouffre de secrets, de trahisons, de manoeuvres inspirées par la vengeance.

Mon avis :

Lula Landry est une célèbre mannequin retrouve morte au bas de son immeuble. Ainsi, une enquête est mené et aboutit à un suicide. Cependant, John Bristow - frère de Lula Landry et avocat très coté - n'y croit pas. Il va donc embaucher un détective privé, Cormoran Strike.

Ce polar est le premier roman de Robert Galbraith ou du moins, le premier roman de J.K Rowling dans ce genre.

L'intrigue est bonne bien que classique : un suicide qui se révèle être un meurtre. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce roman de qualité.
Les personnages sont attachant, et on a toujours envie d'en apprendre plus sur eux, notamment sur Cormoran ou encore sa secrétaire Robin. De même, j'ai eu une impression de proximité envers ces derniers, ce qui m'a permis d'avoir le sentiment d'être à leur côté lors de leur visite de la ville de Londres. Cet effet est également dû à la réussite de la description des lieux.

Quant au coupable, à aucun moment je ne l'ai soupçonné : il me paraissait inconcevable que le meurtrier soit celui-ci mais grâce aux explications de l'auteur, tout prend un sens et ce qui était illogique devient logique.

Contrairement à Une Place à Prendre qui a été une lecture fastidieuse, L'appel du Coucou, elle, a été une lecture agréable. Ce roman se lit bien et facilement, sans prise de tête.
Bien que ce polar soit très bon, ce n'est pas le meilleur que j'ai pu lire dans le genre :il est un peu lent. Cela dit, pour un premier policier, l'auteur s'en sort très bien.

En bref, ce fut une bonne lecture !

samedi 18 janvier 2014

Barbe bleue



Barbe bleue, Amélie Nothomb

Editions Albin Michel 

170 pages

Résumé :

« La colocataire est la femme idéale. »

Mon avis :

C'est la première lecture d'un Nothomb. Ce que j'en pense ? A vrai dire, pas grand chose.
J'adore le conte Barbe Bleue de Charles Perrault mais la réadaptation d'Amélie Nothomb ne m'a pas aussi satisfaite que ça.

Don Elemirio Nibal y Milcar y joue le rôle de Barbe Bleue et Saturnine Puissant, celui de la nouvelle colocataire de Don Elemirio.

Les deux protagonistes ne m'ont pas si convaincu. Ils avaient tendance à être plutôt agaçant. Cette opinion vient certainement du fait que le roman se base essentiellement sur un dialogue entre les deux personnages et qu'il manque de description pour me faire entrer dans le roman. En effet, j'ai l'impression que l'auteure me tient à l'écart par la rareté de la description.

Cela dit, le récit se lit vite et reste agréable à lire.

En conclusion, je suis un peu déçu par ce livre puisqu'on m'a toujours donner des avis très positifs sur les livres de Nothomb en général.
Peut-être bien que je relirais un de ses livres. Maintenant que je sais à quoi m'attendre, je ne serai probablement pas déçu.